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  • Photo du rédacteurZambeze

Décodage

À propos de la sortie de La profondeur du lac Baïkal.


Je pense que c'est actuellement le roman qui a muri le plus longtemps dans ma tête (il sera sûrement battu par Anno Mundi dont nous reparlerons...plus tard). Sa publication était prévue en 2018 et il lui a fallu trois ans de plus pour voir le jour. L'idée était vague au départ : réaliser un mélange de réflexions en toute liberté sur la création littéraire. J'avais donc imaginé un univers à la fois réel et fabriqué, en mélangeant personnages, situations loufoques et réflexions créatrices d'un auteur qui cherche un fil qu'il ne trouve pas... À l'époque j'avais même proposé à mes héroïnes d'y participer plus activement pour leur laisser un peu de liberté... C'était le 1er novembre 2017 dans les râleuses.


– Promis vous aurez un livre qui vous laissera plein de liberté et vous ferez ce que vous voudrez !

– Ah oui ? Lequel et quand ? Ce sera la Profondeur du lac Baïkal, prévu en 2018, mais ne foutez pas le bordel, il faut une histoire qui se tienne.


J'avais déjà le titre définitif à l'époque alors que le titre originalement imaginé était "Les déshumains". Entre ce que l'on imagine et le résultat obtenu, il y a une sorte de gouffre, sorte de vallée de la mort qui rappelle le concept de Death Valley en recherche translationnelle (cela décrit le gouffre existant entre les résultats de la recherche fondamentale et la pratique quotidienne).

Alors il faut l'avouer, les idées évoluent avec le temps, et mon premier sujet s'est transformé peu à peu pour passer d'une réflexion philosophique bienpensante sur les relations humaines pour arriver à une réflexion philosophique sur la personnalité de tout un chacun lorsqu'on doit se reconstruire suite à un évènement qui révèle un cortège de problématiques.

Mes premières inspirations étaient cinématographiques et essentiellement issues des univers de Fellini. J'adore les situations à la fois crues et terre à terre avec des envolées poétiques et presque mystiques. On retrouve donc Roma et Huit et demi dans mes références. L'aspect plus délirant et volontairement décalé est plutôt tiré d'un monde tel que Brazil de Terry Gilliam que je pensais utiliser plus profondément dans ma version de départ. J'ai gardé ce côté "déplacé" en revenant vers les surréalistes, les pataphysiciens dont Boris Vian, Alfred Jarry et aussi Raymond Queneau. On retrouve ces références dans les musiques associées et dans d'autres romans.

J'espère que vous prendrez plaisir à lire ce livre et que vous comprendrez l'humour que j'ai voulu y introduire. Mes excuses pour ceux qui croirons aborder un livre de voyage et de découverte du lac Baïkal, titre imaginé pour insister sur l'incommensurable profondeur des univers décalés que l'imagination peut créer.


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